Elles poussent comme des champignons dans les villes béninoises, ces boulangeries qui sans aucune légitimité, ne respectent pas les règles de l’hygiène.
Soucieux du bien être des consommateurs de son pays, le ministre du commerce béninois, Lazare Séhouéto livre une guerre contre les boulangers « tueurs en série ».
Une inspection a été faite dans plusieurs boulangeries où les mouches rebelles, les torses nus dégoulinant de sueur des boulanger sans aucun accessoires d’hygiène (gants ou autres), en plus de l’ajout des produits prohiber dans l’alimentation dans la fabrication des pattes, a fait réagir le ministre.
Près d’une dizaine de boulangeries ont été fermées la semaine dernière. Le ministre du commerce a été formel : « Nous allons appliquer la loi ».
Une loi qui donne droit au ministère du commerce de fermer la boutique ou le magasin coupable de fraude, de tromperie et de falsification, de publicité mensongère ou trompeuse et de manquement aux règles du consommateur.
Pis, pendant la durée de la fermeture, le contrevenant doit continuer à payer les salaires, les indemnités et les rémunérations de toute nature auxquelles son personnel a droit.
De même, ces boulangeries risquent des amendes allant de 500 mille à 100 million de francs CFA. Mais pour le ministre, faire payer l’amende aux fautifs serait leur demander de payer un permis de tuer.
Les boulangeries seront rouvertes qu’après un contrôle strict du respect des critères établies en matière de boulangerie.
Au cas où de tels actes se reproduisent, l’autorisation d’exercer sera simplement retirée au fautif.
Les consommateurs ont tous droit à tout ce qui émane de l’hygiène, il en va du bien être de la population.