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Burkina: des voix s’élèvent pour la libération immédiate du président Kaboré

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Pour le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), l’ancien président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, est en détention et non en résidence surveillée, ainsi que l’ont affirmé les dirigeants de la transition. D’autres partis ainsi que la société civile rejoignent le MPP dans sa démarche.

Deux mois après son renversement, Roch Marc Christian Kaboré n’est toujours pas libre de ses mouvements. Son parti, le Mouvement du peuple pour le progrès exige sa libération immédiate et sans conditions.

Selon l’ancien parti au pouvoir, « le président Roch Marc Christian Kaboré n’étant pas privé de liberté du fait de la justice, le MPP exige, par conséquent, son élargissement immédiat et sans conditions. Le MPP invite tous les démocrates et patriotes épris de paix et de justice à se joindre à lui pour exiger la libération du président Kaboré. Une résidence surveillée où il ne peut passer qu’une heure avec ses enfants, où il n’a pas droit aux téléphones, il n’a pas droit à des visites (…) Aujourd’hui, ne peuvent le voir que son médecin, ses aides de camps, ses enfants, son épouse et ce, pour une heure ».

Le parti de l’ancien président Blaise Compaoré apporte son soutien au MPP dans sa démarche. « Le MPP est dans son bon droit que les partisans de Roch Kaboré puissent demander sa libération. Si jusqu’à présent, il ne jouit pas de l’entièreté de ses droits notamment la mobilité, nous pensons que ceux qui ont pris cette décision mesurent la portée de cette décision et l’impact que cela peut avoir non seulement sur lui-même mais également sur la nation », a déclaré Boubacar Sanou, ancien député et premier vice-président du CDP.

Les organisations de droit de l’homme militent aussi pour la libération de Roch Kaboré.« Depuis le 24 février, la commission a condamné cette détention arbitraire parce que jusque-là il fait l’objet d’une détention sans aucune base légale. Officiellement l’ex président n’a pas fait l’objet de reproches, aucun acte lui a été notifié. Cela viole les différents engagements au niveau régional et international que nous avons signés. Des échanges sont en cours pour obtenir du Président du Faso une autorisation de pouvoir lui rendre une visite. Nous espérons que nous serons entendus. Les autorités qui sont très ouvertes et qui ont pris l’engagement de respecter les droits humains », a expliqué Rodrigue Namoano, président de la Commission nationale des droits humains (CNDH).




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