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Cameroun: des braconniers tuent six militaires et deux civils

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Le gouvernement a annoncé le décès le 8 février dernier de six militaires et deux civils. Ces derniers ont été abattus par des braconniers dans le parc national de Bouba Ndjidda situé au nord du Cameroun. Les six militaires tués font partie du Bataillon d’intervention rapide (BIR). L’annonce a été faite dans un communiqué lu sur les antennes de la radio d’Etat par le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo. Ce dernier a lu.

Les braconniers étaient présents dans le parc pour essentiellement tuer des éléphants et d’autres espèces protégées. Selon les informations, ils étaient lourdement armés et n’avaient pas hésités à ouvrir le feu. « Après avoir tendu l’embuscade aux militaires en faction dans le parc, six ont été assassinés. Ils ont voulu emporter les cadavres des militaires tués. C’est là qu’une course poursuite a été engagée à leur encontre. Et les corps ont été abandonnés avant que les assaillants ne disparaissent », a déclaré une source du service de sécurité du parc

« Deux garde-forestiers ont aussi perdu la vie », confie un habitant de Garoua, chef-lieu du nord du pays. Des soldats camerounais font souvent face à des braconniers. Ces derniers viennent parfois des pays voisins, du Tchad et du Soudan. Le parc national de Bouba Ndjidda est le plus grand parc du pays. On y retrouve plusieurs espèces fauniques. Il a une superficie de plus de 200000 hectares. Il y a six ans, il avait été la cible d’une attaque qui a entraîné la mort d’une centaine d’éléphants. Le Fonds mondial pour la nature (WWF) avait alors évoqué un chiffre plus élevé et réaffirmé sa disponibilité à accompagner les autorités camerounaises dans la protection du parc.

Des actions pour protéger des espèces

Depuis, les autorités s’emploient à renforcer la lutte contre le braconnage. Des saisies de défenses d’éléphants sont souvent constatées. Les populations sont aussi sensibilisées sur la nécessité d’une préservation des espèces. Au ministère en charge des forêts et de la faune, des actions continuent d’être mises en œuvre. « Le braconnage est un phénomène qui nous préoccupe. Nous le combattons », indique-t-on.

L’Etat a déjà tout fait pour doubler l’effectif des garde-forestiers qui disposent désormais d’armes automatiques. En 2015 à Yaoundé, le Cameroun avait même accueilli tous les Etats membres de l’Organisation pour la conservation de la faune sauvage en Afrique (OCFSA). Il s’agit en effet de l’institution qui traite de la concertation et la coopération entre les pays en matière de conservation de la faune sauvage en l’Afrique centrale. Dans la sous-région, certains Etats ont aussi mis en place un système de réseautage pour lutter contre le braconnage.




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