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CAN 2019: le Maroc apporte son aide au Cameroun dans l’organisation

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Le Maroc n’entretient pas de rivalité avec le Cameroun dans le cadre de l’organisation de la  Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2019). Le royaume chérifien entend plutôt mobiliser ses moyens pour aider le Cameroun à mieux organiser la prochaine. Le pays a officiellement révélé ses intentions de d’offrir son aide au gouvernement camerounais pour une meilleure tenue de la grande messe du football africain.

Une intervention qui intervient quelques mois après la prise de position officielle  de la CAF  au sujet de la CAN. Plusieurs rumeurs évoquant un éventuel retrait de l’organisation au Cameroun au profit du Maroc ont été vite estompées par Ahmad Ahmad. Le président de l’instance de gestion du football africain avait indiqué clairement que le choix du Cameroun reste indiscutable. Des informations qui ont pour origine, le retard des travaux de construction des infrastructures qui devraient abriter la messe continental. La première CAN à 24  équipes nécessite beaucoup de ressources.

Cette volonté du Maroc à aider a été annoncée par le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) en marge du symposium du football féminin de la CAF à Marrakech. Une déclaration accueilli favorablement et saluée par Dieudonné Happi, président du comité de normalisation de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT).

La suite, il reste à définir concrètement la forme de cette aide. « J’ai dit au Président, vous choisissez les axes de partenariat. On est à vos côtés dès aujourd’hui pour mettre à votre disposition tous nos dispositifs, tous nos acquis pour faire de la CAN 2019, la première à 24 équipes, une fête du football africain sur les terres de notre cher pays frère et ami le Cameroun », a indiqué Fouzi Lekjaa, président de la FRMF.

Le Maroc est candidat à l’organisation de la Coupe du monde 2026. Même si cette offre est de bonne foi, les observateurs s’accordent à dire que le pays est dans une forme d’opération de charge. La candidature a besoin de voix pour arracher l’organisation de cette deuxième coupe du monde en Afrique.




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