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Ce mercredi 19 décembre, 708 anciens membres de Boko Haram, dont des hommes, femmes et enfants, ont quitté le Centre de transit de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) de Meri, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, après six années de formation et de préparation à une nouvelle vie.
Un programme structurant pour l’autonomie
Francis Faï Yengo, coordinateur national du Comité national de DDR, a décrit cette réintégration comme une étape clé dans un processus global. Pendant leur séjour au centre, les bénéficiaires adultes ont reçu des formations techniques et professionnelles pour leur permettre de s’insérer économiquement dans leurs communautés. « Ces compétences les aideront à devenir financièrement autonomes », a-t-il expliqué.
Pour démarrer leur nouvelle vie, chaque réintégré a reçu un kit d’installation, conçu pour soutenir des projets d’activités génératrices de revenus. Les bénéficiaires ont également la liberté de choisir leur lieu de résidence pour faciliter leur intégration.
Un programme ambitieux pour la paix
Le Centre de DDR de Meri continue d’accueillir 2.967 anciens combattants, un effort qui s’inscrit dans une initiative nationale visant à désarmer, démobiliser et réinsérer les ex-membres de Boko Haram. Cette démarche s’inscrit dans une quête de paix et de stabilité pour une région longtemps marquée par les violences.
Des défis à surmonter
Malgré le succès de cette première phase, des défis persistent. La réinsertion sociale nécessite un suivi à long terme et une stratégie de sensibilisation pour garantir l’acceptation des ex-combattants par les communautés locales. L’implication continue des autorités, des partenaires internationaux et des leaders communautaires sera cruciale pour consolider les acquis de ce programme.
