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Le lycée d’Oulago, situé dans le département du Mayo-Danay, a été secoué aujourd’hui par une violente manifestation. Des élèves en colère ont envahi l’établissement, forçant les enseignants à fuir pour échapper à la violence. La situation a pris une tournure dramatique avec l’incendie de plusieurs infrastructures scolaires.
Pourquoi cette attaque contre le lycée ?
Cette révolte trouve son origine dans un motif précis : le non-remboursement des frais d’examen. Les élèves, déçus par le non-respect de la promesse faite par les autorités de rembourser ces frais, ont exprimé leur frustration par la violence.
Accusations de complicité envers les enseignants
Les manifestants ont accusé leurs enseignants d’être complices d’une éventuelle rétention des fonds, alimentant ainsi la méfiance et la suspicion envers l’administration scolaire. Cette atmosphère tendue a rapidement débouché sur un soulèvement incontrôlé.
L’établissement en flammes : des destructions majeures
Les affrontements ont provoqué l’incendie de plusieurs salles de classe et bureaux administratifs. Les dégâts matériels sont considérables et pourraient perturber la reprise des cours pendant plusieurs semaines.
Réaction des autorités face à la crise
Les autorités locales ont rapidement ouvert une enquête pour identifier les responsables et rétablir l’ordre dans l’établissement. Toutefois, cet incident soulève des questions plus larges sur la gestion des promesses gouvernementales et la méfiance croissante au sein de certaines écoles.
Un signe fort de la colère des élèves camerounais
L’émeute du lycée d’Oulago est un nouvel exemple des tensions qui secouent le système éducatif camerounais. Alors que les promesses officielles demeurent non tenues, la frustration des élèves atteint des niveaux inquiétants, mettant en péril la stabilité des établissements scolaires.
