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Le parlement du Burkina Faso a récemment approuvé l’envoi de troupes au Niger voisin. Une décision qui témoigne de l’engagement de ces deux nations à lutter conjointement contre le terrorisme, selon le président Ibrahim Traoré.
Le président de la transition burkinabé, le Capitaine Ibrahim Traoré, a expliqué que cette action commune était cruciale pour prévenir la déstabilisation de l’un ou de l’autre pays face à la menace terroriste.
Selon le capitaine Traoré, le déploiement de troupes au Niger revêt d’une importance stratégique pour le Burkina Faso, étant donné que ces deux pays partagent une frontière commune et font face à une menace terroriste similaire.
Il a également exprimé des inquiétudes quant à une éventuelle déstabilisation du Niger due à une intervention de la CEDEAO, et il a souligné que le Burkina Faso ne pouvait pas rester les bras croisés face à une telle menace contre son peuple frère.
Le président de la transition burkinabé a toutefois précisé que leur action visait principalement à défendre l’intégrité du Burkina Faso. « C’est de nous d’abord », a-t-il souligné. Il a ensuite mis en lumière une réalité incontournable : « Si le Niger est déstabilisé, le Burkina est foutu. »
Cette déclaration reflète la profonde solidarité entre les deux pays dans leur lutte contre le terrorisme et leur détermination à protéger leurs populations respectives.
Cette coopération bilatérale renforcée renvoie un message clair aux groupes terroristes opérant dans la région : les pays de l’Afrique de l’Ouest sont unis pour défendre leur sécurité et leur stabilité.
En résumé, l’approbation de l’envoi de troupes au Niger par le Burkina Faso témoigne de leur engagement commun à lutter contre le terrorisme et à prévenir la déstabilisation de la région.
La déclaration d’Ibrahim Traoré rappelle l’importance cruciale de cette coopération pour la sécurité et la stabilité de ces deux nations voisines.
