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Un protocole d’accord stratégique vient d’être signé par les compagnies Indiama, Sodiam et la multinationale De Beers et l’Agence nationale angolaise des ressources minérales (ANRN).
L’Angola veut dynamiser le secteur du diamant. Pour ce faire, un accord vient d’être signé par les compagnies Indiama, Sodiam et la multinationale De Beers et l’Agence nationale angolaise des ressources minérales. La signature a eu lieu au Cap, en Afrique du Sud, avec la présence du ministre angolais des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz, Diamantino de Azevedo, en marge de la Conférence internationale sur l’investissement dans le secteur minier en Afrique.
Le président du Conseil exécutif de De Beers, Al Cook, a salué l’Angola pour son engagement en faveur de la transparence, de l’adoption de bonnes pratiques internationales et de la création d’un environnement commercial favorable.
« Ce protocole vise à stimuler la production diamantifère, à favoriser l’exploitation minière des diamants alluviaux et à accroître les opportunités de développement social », t-on appris.
Avec des réserves estimées à près de 150 millions de carats, pouvant être exploitées sur une période de 15 à 20 ans, selon Endiama, l’Angola figure parmi les principaux producteurs mondiaux de diamants. Le pays extrait environ 9 millions de carats de diamants par an, d’une valeur dépassant le milliard de dollars.
Essama Aloubou
