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En plus des défis sécuritaires à ses frontières, le pays fait également face à une crise alimentaire due aux pluies qui causent les inondations et des déplacements.
Le Niger fait face à plusieurs crises. C’est dans ce contexte que le pays a célébré le 18 décembre dernier, la 64e édition de sa fête nationale.
Parmi les crises, le pays subit une vague d’inondations ces derniers mois. Lesquelles ont provoqué des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants suite à une pluviométrie abondante. Une situation à l’origine de déplacements des populations de la région de Tillabéry, l’une des régions les plus affectées, également en proie à l’insécurité. Ces inondations prouvent s’il en était encore besoin que les pays pauvres comme le nôtre sont les plus grandes victimes du changement climatique lesquels nécessitent de la communauté internationale une attention toute particulière. Il est urgent que les pertes et préjudices des pays pauvres soient pris en compte à travers l’établissement d’un organe de gouvernance internationale et des mécanismes de financement précis, a indiqué Mohamed Bazoum, président de la République – Niger
A côté de la crise alimentaire, le pays traverse également une crise sécuritaire comme certains pays du Sahel. Le Niger doit faire face à l’assaut de bandes armées à ses frontières notamment celles partagées avec le Nigéria, le Burkina Faso et le Mali ou encore dans le bassin du lac Tchad, où des groupes armés mènent des attaques contre les forces de sécurité et les civils.
Pour tenter de résoudre le problème, les autorités du pays ont fait appel à la communauté internationale. Avec l’aide internationale, le pays entend construire des stratégies pour l’adaptation aux changements climatiques.
Essama Aloubou
