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Les tensions diplomatiques entre l’Angola et le Gabon s’enveniment

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Suite à une intrusion à Libreville au domicile du président de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), de nationalité angolaise, le gouvernement angolais a convoqué vendredi le chargé d’affaires gabonais à Luanda.

L’information a été diffusée par le ministère angolais des Affaires étrangères. Selon nos sources, les autorités angolaises dénoncent « un acte de vandalisme » à l’égard de Gilberto da Piedade Verissimo, commis par des « citoyens gabonais » à son domicile de Libreville, où siège la CEEAC dans l’attente d’une décision sur le transfert définitif de l’organisation régionale à Malabo, en Guinée équatoriale.

En effet, l’on apprend que jeudi après-midi, des « hommes armés, dont certains portaient l’uniforme des forces armées gabonaises » sont entrés au domicile de M. Verissimo et l’ont « harcelé psychologiquement ». L’Angola n’a pas manqué de dire son « profond mécontentement » et exige des autorités gabonaises « des explication plausibles ».

L’Angola demande ensuite que « des mesures sévères soient prises à l’encontre des auteurs de cet acte, qui a mis en péril la sécurité et l’intégrité physique » du président de la CEEAC.

L’Angola rappelle enfin que les fonctionnaires de l’organisation régionale « ainsi que leurs résidences officielles et privées jouissent de privilèges et d’immunités ».

On se rappelle que Mi-décembre, le Gabon avait rappelé son ambassadeur à Luanda après ce que Libreville a considéré comme un « incident diplomatique » quand l’ambassadrice angolaise a fait remarquer qu’aucun officiel n’était venu à l’ambassade pour la cérémonie du 48e anniversaire de l’indépendance de l’Angola. Libreville avait rétorqué que c’était parce que le portrait d’Oligui ne figurait pas au côté de celui de Lourenço dans l’ambassade.

Cet « incident » avait été présenté par les médias gabonais comme un prétexte pour protester contre l’attitude « inamicale » de Joao Lourenço lors du sommet extraordinaire de la CEEAC quelques jours avant.

Le président angolais Joao Lourenço est le seul chef d’Etat de la CEEAC à avoir toujours refusé de recevoir dans son pays, le général Brice Oligui Nguema, nommé président de transition par l’armée pour une période de transition de deux ans.

 Essama Aloubou




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