Installé le weekend dernier, le Conseil national de transition ne fait toujours pas l’unanimité. Ce dernier organe de la Transition tiendra lieu d’Assemblée nationale pendant cette période qui doit aboutir à l’organisation d’élections générales.
Dirigé par Col Malick Diaw, vice-président de la junte, élu samedi 5 décembre lors de l’installation du Conseil, cette institution sera ensuite dotée d’un bureau, de groupes parlementaires et de commissions thématiques entre autrees, « Défense », « Santé », « Affaires Étrangères », « Maliens de l’extérieur » ou encore « Développement rural ».
D’après les nouvelles autorités, la lutte contre la corruption et contre l’impunité est l’une des priorités. Par ailleurs, le Conseil national de transition devra rapidement dresser l’inventaire des textes de l’ancienne Assemblée nationale et retenir ceux qu’ils jugent prioritaires.
Pendant ce temps, c’est la légitimité de l’organe législatif de transition qui est surtout mise en doute.