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Chadian soldiers gather on February 1, 2015 near the Nigerian town of Gamboru, just accros the border from Cameroon. In a deserted Gamboru, Chadian forces carried out clean-up operations after entering the town and retaking it from Boko Haram, which seized control months ago. AFP PHOTO / MARLE (Photo by MARLE / AFP)

Ouganda : 41 morts dans une attaque jihadiste contre un lycée

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C’est la pire attaque de ce genre dans en Ouganda depuis le double attentat à Kampala en 2010 qui avait fait 76 morts lors d’un raid revendiqué par le groupe islamiste shebab basé en Somalie.

Au moins 41 personnes ont été tuées, majoritairement des étudiants, dans une attaque menée dans la nuit de vendredi à samedi par des jihadistes contre un lycée dans l’ouest de l’Ouganda.

Selon des enquêteurs, des dortoirs ont été incendiés et des étudiants ont été tués à coups de couteau au cours d’un assaut brutal mené par des ADF, un des groupes les plus meurtriers actifs dans l’est de la RDC.

Le porte-parole de la police nationale ougandaise, Fred Enanga a déclaré que les ADF ont attaqué le lycée Lhubiriha, à Mpondwe, près de Bwera, où ils ont également « pillé » un magasin de nourriture.

Les ADF pourraient également avoir kidnappé plusieurs personnes, selon le porte-parole des forces armées ougandaises.

A leur arrivée, elles ont trouvé « l’école en train de brûler et des cadavres d’étudiants gisant dans l’enceinte », selon le rapport.

Le lycée se trouve à moins de deux kilomètres de la frontière avec la RD Congo, où les ADF sont actives et sont accusées d’avoir tué des milliers de civils depuis les années 1990.

Le général de division Dick Olum a déclaré à l’AFP que les assaillants avaient des informations détaillées sur l’école.

« Ils savaient où se trouvaient les dortoirs des garçons et des filles », a déclaré Olum de Mpondwe.

« C’est pourquoi les rebelles ont verrouillé le dortoir des garçons et y ont mis le feu. Les rebelles n’ont pas verrouillé la section des filles et les filles ont réussi à sortir, mais elles ont été frappées à la machette alors qu’elles couraient pour se mettre à l’abri, et d’autres ont été abattues ».

Il a ajouté que certains des corps avaient été brûlés au point de rendre toute reconnaissance impossible et que des tests ADN seraient nécessaires pour les identifier.

« Nos forces poursuivent l’ennemi pour secourir les personnes enlevées et détruire ce groupe », a-t-il déclaré dans un communiqué.




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