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Selon le dernier rapport de la Banque mondiale présenté le 26 février dernier à Antananarivo, les femmes ne bénéficient pas des opportunités économiques et de l’emploi qualifié au même titre que les hommes.
Pauvreté, accès limité à l’éducation et aux soins de santé, discrimination et violences sexistes constituent autant d’obstacles à la pleine réalisation des femmes sur le marché du travail, souligne le rapport. Les femmes malgaches travaillent souvent dans des conditions difficiles mais sont payées moins que les hommes pour un travail équivalent.
La solution, selon l’institution, serait la féminisation de l’emploi.
Madagascar devra exploiter pleinement la transition démographique qui l’attend d’ici 2050, propose le rapport. Mais, pour que les femmes puissent être actrices de développement du pays, il faudra lever deux obstacles essentiels : les mariages et grossesses précoces et mettre l’accent sur l’éducation.
En effet, près de 40% des femmes âgées de 20 à 24 ans se sont mariées avant leur majorité selon la Banque mondiale.
« Ce rapport va nous permettre d’orienter nos décisions, qui sont d’ailleurs déjà alignées avec les priorités de l’État : les exigences de massification de formation des femmes, l’augmentation du taux de scolarisation des filles à l’école, puisqu’il y a une corrélation exacte entre la grossesse précoce et l’éducation des filles et surtout l’éducation des mères », a déclaré Marie Michelle Sahondrarimalala, ministre malgache de l’Éducation nationale.
