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Présidentielle en Guinée Equatoriale : sort scellé pour  le fils d’Obiang Nguema

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En plus d’être contesté par les cadres du Parti démocratique de Guinée Equatoriale  (PDGE), Teodorin Nguema Obiang Mangue, fait aussi l’objet d’une condamnation à trois ans de prison avec sursis en France.

L’élection présidentielle aura lieu en Guinée équatoriale en novembre prochain. Très attendu, Teodorin Nguema Obiang Mangue, vice-président de Guinée équatoriale et  fils du président équato- guinéen Theodoro Obiang Nguema, ne sera pas candidat. C’est lui-même qui a annoncé qu’« en raison de son (Obiang Nguema) charisme, de son leadership et de son expérience politique », son père avait été élu « à l’unanimité » comme candidat qui représentera le parti à l’élection présidentielle qui aura lieu le 20 novembre prochain.

En effet, le vice-président pâtit du fait qu’au sein du Parti démocratique de Guinée Equatoriale (PDGE), parti au pouvoir, il ne fait pas l’unanimité. Certains hauts cadres du parti ne veulent pas entendre parler de celui qu’on dit être « excentrique, qui préfère la belle vie à la politique ». D’autres pensent qu’il est incontrôlable et peut conduire le pays à la ruine.

A coté de ces accusations, Teodorin Nguema Obiang Mangue souffre également du fait de sa condamnation en France à trois ans avec sursis, dans l’affaire dite des biens mal acquis.

Pourtant le fils du président équato-guinéen était bien parti pour succéder à son père à la tête de la Guinée équatoriale. En juillet 2021, il avait fait appel à plusieurs agences de communication pour redorer son image. Insuffisant. S’il a beau être omniprésent dans les affaires internes de la Guinée équatoriale, Teodorín n’a pas réussi à faire plier les cadres de son parti.

Son avenir reste donc très incertain pour remplacer son père actuellement âgé de 80 ans dont plus de 40 au pouvoir. Surtout qu’Obiang Nguema père va laisser un pays dans une situation économique très critique. Avec la grogne populaire qui ne fait que monter, l’on redoute même que le pays ne soit victime d’un coup d’Etat avant la fin du prochain mandat.

Essama Aloubou




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