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La dépouille de l’ancien président congolais Mobutu Sese Seko sera-t-il le prochain sur la liste à être rapatrier ? C’est en tout cas ce que souhaitent certains membres de l’Assemblée nationale après le retour, en République démocratique du Congo (RDC), des dépouilles d’Etienne Tshisekedi et de Patrice Emery Lumumba.
En exil au Maroc, l’ex-président du Zaïre Mobutu Sese Seko avait été inhumé à sa mort en 1997 dans ce pays étranger loin de sa terre natale. Le long règne du maréchal Mobutu a pris fin le 16 mai 1997, jour où la République Démocratique du Congo (ancien Zaïre) tourne la page du « Léopard ».
S’étant réunis ce vendredi 15 juillet, quelques députés demandent que des démarches politiques soient enclenchées afin que la dépouille de celui qui a passé 32 ans à la tête du pays puisse être rapatriée selon une promesse du l’actuel président, Félix Tshisekedi.
Figure de l’Histoire politique du Congo, l’ex-opposant et ex-Premier ministre Etienne Tshisekedi est mort à l’âge de 84 ans le 1er février 2017 à Bruxelles où il allait se faire soigner. Depuis lors, sa dépouille reposait dans un funérarium de la capitale belge, faute d’accord entre sa famille et l’ancien régime du président Joseph Kabila sur le rapatriement et l’organisation des obsèques. A l’arrivée au pouvoir de son fils et actuel président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, ses restes ont été rapatriés en RDC en mai 2019.
Deux jours après la restitution par la Belgique à la République démocratique du Congo (RD Congo) d’une dent, seul reste de la dépouille de Patrice Lumumba, la dépouille du héros de l’indépendance a été ramené le mercredi 22 juin dernier sur la terre de ses ancêtres, plus de 61 ans après son assassinat. Il était le tout premier chef du gouvernement du Congo indépendant, mort assassiné le 17 janvier 1961 à l’âge de 35 ans.
