Selon la presse locale centrafricaine Joseph Figueira, un agent humanitaire de nationalité belge et d’origine portugaise arrêté il y a quelques jours serait impliqué dans un projet de déstabilisation de la RCA.
L’enquête policière ouverte contre un belgo-portugais arrêté en Centrafrique il y a quelques jours a révélé des preuves suffisantes confirmant que Figueira était impliqué dans un projet visant à déstabiliser la RCA, informe une source policière. La même source révèle que « Figueira entretenait des relations constantes avec les chefs de groupes armés, en leur fournissant des informations stratégiques sur les mouvements des Forces Armées Centrafricaines, des alliés russes et rwandais ».
Le belgo-portugais qui était également recruteur de premier ordre, pour le compte des Américains aurait également « alloué des fonds pour soutenir les activités des groupes rebelles, comme en témoignent les nombreuses correspondances et messages audio découverts lors de l’enquête ». L’on apprend que le suspect « avait été envoyé dans l’Est de la RCA avec pour mission de former un groupe de mercenaires armés en vue de renverser le gouvernement actuel ». « On a appris que FIGUEIRA était arrivé dans l’est de la RCA, dans la préfecture du Haut Mbomou, non pas par hasard, mais dans le cadre d’une mission bien définie par ces responsables, celle de mettre en œuvre un vaste projet visant à déstabiliser la RCA. Ce projet prévoyait la formation d’un important groupe de mercenaires armés prêts à se rendre à Bangui pour renverser le gouvernement actuel. Selon nos enquêtes, la scénario janvier 2021 devrait se répéter afin de faire un coup d’état contre les autorités démocratiquement élues. Pour parvenir à ce plan, un nombre de groupes armés de l’UPC devaient appuyer l’espion Figueira. C’est ainsi que selon nos enquêtes, un accord avait déjà été trouvé avec ces groupes à travers Ali Darass. », a mentionné sous l’anonymat une source proche du dossier.
L’on apprend également que Figueira avait également tenté de séduire les miliciens Azandé Ani kpingbi pour les utiliser contre les forces gouvernementales. L’enquête révèle également qu’il était en communication avec les groupes rebelles de la RDC afin de les impliquer dans le projet de ce coup d’État. Il aurait traversé plusieurs fois la frontière entre les deux pays, « agissant en tant qu’agent de liaison pour ces groupes armés qui recevrait des financements et des armes sous la supervision de ce dernier ». Le plan était de faire entrer les forces RDcongolaise à celles des rebelles de l’UPC pour attaquer Bangui ».
Essama Aloubou