Construite pour une capacité de 660 détenus, la prison civile de Lomé accueille aujourd’hui jusqu’à 2200 individus. Un effectif pléthorique qui dégrade les conditions de détention. Des efforts sont en cours pour remédier à la situation.
En effet, cette surpopulation de la maison d’arrêt provoque des conditions de vie contraires au respect des droits humains au point d’alerter l’opinion internationale. Ainsi sur recommandation du Comité des Nations Unies contre la torture à l’Etat togolais lors de sa dernière réunion à Genève, la prison civile de Lomé sera détruite et l’effectif carcéral sera diminué.
« Le projet de construction de la nouvelle prison est en étude. D’ailleurs, un terrain a été identifié à cet effet », affirme le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargé des Relations avec les Institutions de la République, Pius Agbetomey. D’ailleurs, les députés travaillant en commission sur le projet de loi portant code de l’organisation judiciaire.