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Togo: Foly Satchivi sera-t-il libéré le 12 septembre prochain ?

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Le procès en appel de l’activiste, président du mouvement « En Aucun Cas », tenu ce jeudi a pris fin. Le juge a renvoyé le délibéré de Foly Satchivi au 12 septembre prochain. D’ici là, le jeune activiste retourne en prison, où il continuera de purger sa peine.

Renvoyé le 11 juillet dernier, c’est finalement ce matin qu’a lieu le procès de Folly Satchivi. Après l’audience qui s’est tenue dans la salle de l’audience de la Cour d’appel de Lomé, le juge a renvoyé la délibération au 12 septembre.

Venue assister au procès de son fils, Mme Debora Sossou, la maman de Foly Satchivi a été empêchée d’avoir accès à la salle de l’audience.

Elle ne pouvait d’ailleurs pas s’approcher de la Cour d’Appel puisqu’elle a été empêchée par les forces de l’ordre, comme constaté par le confrère icilomé.

« Mon fils est seul parmi eux actuellement. Même ses oncles sont là, mais on ne nous permet pas d’aller le voir » … « Je suis encore là ce matin. Ils me refusent l’accès à la salle d’audience. Mais mon enfant n’a rien fait de tout ce dont on l’accuse. Ils n’ont pas de preuves, et pourtant, ils refusent de libérer mon pauvre garçon. Libérez mon enfant ! », a-t-elle confié.

Et d’ajouter: « Ce sont tout ce qu’il mange et les eaux qu’il utilise à la prison civile de Lomé qui ont rendu malade mon fils. Ils veulent tuer mon fils, mais ils n’y arriveront pas. Puisqu’ils avaient refusé que mon fils aille recevoir des soins dans une clinique. C’est finalement à la clinique Biasa qu’il a été transporté, après des tractations ». « Le 11 juillet dernier, lors du procès, mon fils a eu une crise dans la salle d’audience au milieu de ses avocats. On m’a empêché de lui donner de médicaments pour le soulager. Vous imaginez à quel point ces gens sont méchants ? ».

« Folly Satchivi est malade, il n’est pas du tout en bonne santé. Nous connaissons tous la prison civile de Lomé, c’est un enfer. Nous n’allons plus dormir tranquillement sur nos lauriers. Il faut se battre pour que l’Etat de droit puisse être effectif au Togo », a pour sa part, indiqué Rodrigue Agbogbo, membre du mouvement « En Aucun Cas ».




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