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Sa signature n’a pas été obtenue facilement mais c’est désormais chose faite. L’accord de la zone de libre échange continentale africaine (ZLEA) a été finalement scellé mercredi par plus 40 pays membres de l’Union Africaine (UA).
La journée de ce mercredi reste à coup sûr gravée dans l’histoire de l’Union Africaine surtout pour son engagement à faciliter la libre circulation en renforçant le commerce entre les Etats.
« Ce jour est historique. Après Addis-Abeba en 1963, Abuja en 1991, Durban en 2002, Kigali marque une nouvelle étape dans notre marche vers plus d’intégration », a déclaré Moussa Faki, le président de la Commission de l’Union africaine.
L’aval donné par les pays ne peut que donner de la joie au premier responsable de cette institution. Les tractations pour en arriver là ne datent pas de cette année. Elles ont été pour la plupart menées par le président du Niger Mahamadou Issoufou, en charge des travaux et des consultations depuis janvier 2016.
« Nous avons plus de quarante pays qui ont accepté de signer l’accord sur la zone de libre-échange nous pouvons être fiers du travail accompli », a poursuivi Moussa Faki.
Le projet en soi se trouve dans la sacoche de l’agenda 2063 de l’UA. Au total, trois accords ont été signés parmi lesquels celui sur la zone de libre-échange, le protocole de libre circulation des personnes sur le continent et la « déclaration de Kigali » qui a mis fin au sommet.
Le texte devra être ratifié par au moins 22 pays. Ce chiffre ne réjouit pas des pays comme l’Afrique du sud qui le trouve peu. L’entrée en vigueur de cet accord est fixée en janvier 2019.
