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Zimbabwe: la commission d’enquête sur les violences post-électorales au travail

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Au Zimbabwe, la commission d’enquête sur les violences post-électorales a commencé son travail cette semaine. Le président Emmerson Mnangagwa avait promis de mettre en place cette commission, pour faire la lumière sur la mort des 6 membres de l’opposition après le vote de juillet. Des proches des victimes ont pu témoigner depuis mardi. Ce sera ensuite aux officiels de l’armée et de la police de donner leur version des faits devant les enquêteurs zimbabwéens et internationaux.

« Ce qui s‘est passé est brutal, et les coupables devront s’expliquer devant la justice », a clamé cette semaine la sœur de l’une des victimes. Son frère, Gavin, est tombé sous les balles de l’armée à Harare le 1er août dernier pendant qu‘il manifestait contre d’éventuelles fraudes électorales. C’est la mort de Gavin et de 5 autres opposants qui sont au centre de la commission d’enquête instaurée par Emmerson Mnangagwa.

118 déclarations écrites et orales ont été déposées devant la commission. Certaines demandent à l’État de verser une compensation financière aux familles de victimes. D‘autres demandent la comparution de responsables de l’armée et de la police pour faire la lumière sur les ordres donnés ce 1er août à Harare. La commission a d’ailleurs convoqué des officiels des forces de l’ordre pour venir témoigner en novembre.

Mais au-delà de l’opposition et des proches de victimes, le parti au pouvoir, la Zanu-PF, a lui aussi rédigé des déclarations. Un délégué régional assure que des antennes du parti ont été prises pour cibles par l’opposition au mois d’août, et que des employés de la Zanu-PF ont été menacés de mort.

Une manière pour le pouvoir de ne pas laisser à l’opposition une tribune publique lors de cette commission d’enquête.

Source: RFI




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