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ACAT-Togo : 3 numéros pour signaler des cas de violation des droits de l’Homme

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Le projet est noble. Et s’intitule « Renforcement des capacités des organisations de droits humains en matière de documentation et de monitoring de la situation des droits humains au Togo ». Il est porté par l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture au Togo (ACAT-Togo) qui ne cesse d’intensifier des actions pour  la promotion des droits humains au pays de Faure Gnassingbé. Présenté au public, à la faveur d’une conférence de presse tenue lundi dernier à Lomé, ce vaste projet vise selon les initiateurs, à contribuer à l’accroissement des synergies et interactions entre les Organisations de la société civile (OSC) en vue de la mutualisation de leurs forces et ressources pour la documentation et le monitoring de la situation des droits de l’homme au Togo.

A en croire Bruno Haden (photo), Secrétaire général de l’ACAT-Togo, le projet consiste à améliorer les conditions des droits de l’homme et à outiller suffisamment les professionnels des médias en vue d’accompagner les organisations de défense des droits humains afin que les droits de l’homme soient une garantie pour le développement du Togo.

Il a pour cible principale : les victimes des atteintes et violations des droits humains et cibles secondaires, les acteurs de la société civile à savoir une soixantaine répartie sur toute l’étendue du territoire nationale.

En vue de lutter efficacement contre les atteintes ou violations des droits de l’homme au Togo, l’ACAT-Togo a donc mis en place trois numéros de téléphone, accessibles 24H/24.

Des numéros à composer en cas de besoin, pour briser le silence. Il s’agit de (+228) 91675988, 98949242, 90039895.

Pour mener à bien ledit projet, l’ACAT-Togo entend associer les médias pour plus d’efficacité et d’impact. C’est dans ce sens qu’elle veut renforcer les capacités des journalistes mais aussi des communicateurs dans le but de travailler en synergie avec les OSC, et en interactions en mutualisant leurs forces.

Car, soutient M Haden, « on ne peut pas faire les droits de l’homme sans impliquer les professionnels des médias parce qu’ils sont des vecteurs d’informations et des acteurs qui contribuent à l’effectivité des droits de l’homme dans un Etat ».

Bénéficiant de l’appui financier du National Endowment for Democraty (NED), le projet a, faut-il le souligner, démarré en mai dernier. Et ce, pour une durée d’exécution d’un an.

Il entend doter les organisations de défense des droits humains au Togo des moyens, des structures et des compétences pour la rédaction des rapports de bonnes qualité sur la situation des droits humains au Togo ; le lobby et le monitoring des droits humains, de même que la lutte contre l’impunité au Togo et une couverture nationale du pays afin de pouvoir en temps réel suivre l’évolution de la situation des droits humains. 




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