La mort du jeune Gbendé Kpessou Bruno, alias Mohamed continue de susciter des réactions de part et d’autres. La dernière en date est celle de la League Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH) et de l’Association des victimes de torture au Togo (ASVITTO).
Au vu des témoignages, la LTDH et l’ASVITTO retiennent et parlent d’un
» abus du pouvoir par un militaire qui n’est point un Officier de police judiciaire et dont le rôle n’est nullement d’interpeller les contrevenants au code de la route et encore moins de les violenter » et d’un »usage disproportionné de la force par un agent de police ».
Les deux associations déplorent un homicide volontaire d’un agent de la force publique sur un honnête citoyen.
Au demeurant, à aucun moment, il n’y a eu aucune circonstance de légitime défense contrairement à que ce certaines déclarations tentent de le faire croire, selon les deux organisations.
Les organisations précisent qu’il s’agit d’un cas de flagrant délit d’homicide volontaire sur fond de manque de professionnalisme qui a toujours caractérisé nos forces de l’ordre et de sécurité qu’il faut
corriger dans l’application des règles de maintien d’ordre.
La LTDH et l’ASVITTO, tout en exprimant toutes leurs compassions à la famille de la victime, voudraient inviter les services de la gendarmerie à s’abstenir de toutes les formes d’intimidation sur le témoin et les membres de ladite famille.
Enfin, les deux organisations de défense des droits de l’homme exigent que les auteurs et complices du meurtre soient soumis à la rigueur de la loi afin de mettre fin à l’impunité dans notre pays, surtout lorsqu’il s’agit des forces de sécurités et de défense.