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Togo: pasteure Kolani-Atiopou veut éradiquer les violences faites aux femmes

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La responsabilité de la gente féminine dans la promotion et la défense des droits humains fait objet de discussions lors des grandes conférences et rencontres internationales. Même si le sujet n’est plus tabou, en dépit des efforts qu’elles fournissent pour le respect de leurs droits, elles sont appelées à plus s’engager et à s’affirmer.

Nul ne peut rester la bouche fermée en face d’une situation de violation des droits humains. Cet avis semble être partagé par Mme pasteure Joëlle KOLANI-ATIOPOU qui de part ces activités au sein et en dehors de son église, s’affiche de plus en plus en faveur de la cause des femmes en situation de brimade.

Cette vocation qui est née chez cette Pasteure depuis ses tous jeunes âges l’a motivée à se joindre récemment au pool de Femmes Défenseures des Droits de l’Homme (FDDH) du Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH).

« Je suis une personne éprise de justice depuis que je suis petite. Voyant les droits des hommes, et des femmes en particulier bafoués, est une situation qui me touche énormément et je ne pouvais rester inactive ». explique-t-elle.

Pour venir en aide à ces femmes et les soutenir, Joëlle compte mobiliser et user de tous les moyens disponibles pour que les violences faites aux femmes notamment le refus à l’éducation, le mariage forcé, les pratiques inhumaines du veuvage, le harcèlement sexuel sur les lieux du travail et bien d’autres ne soient qu’un souvenir.

« Etant en contact avec les femmes dans l’exercice de ma fonction j’ai pris sur moi la responsabilité de les informer, de les sensibiliser et de les former sur les droits humains et aussi leurs devoirs », ajoute Mme KOLANI-ATIOPOU.

Si les défenseurs des droits de l’homme en général font un travail considérable dans la promotion et la défense des droits humains, Il y a peu de femmes défenseures des droits de l’homme au Togo.

Cette situation est sûrement due aux défis que rencontrent les femmes leaders qui s’engagent pour la défense d’une cause dans leurs communautés.

« Les hommes n’acceptent pas facilement qu’une femme se lève pour prendre la parole. Les menaces, intimidations et harcèlement sexuel sont courant et surtout le manque de financement pour mener des actions et accomplir des objectifs sont les difficultés qu’on rencontrent », fustige-t-elle.

Un environnement favorable à l’émergence des femmes leaders est donc incontournable et la responsabilité de l’Etat est fortement sollicitée. A en croire cette pasteure l’État doit respecter et faire respecter les lois votées en faveur de la promotion des droits de la femme, faire voter d’autres lois pour la consolidation, faciliter l’accès à l’éducation pour les filles et les jeunes filles en donnant des bourses d’études et faciliter l’accès aux financements des projets de développement des femmes.

Aux femmes et surtout plus jeunes qui constituent la communauté jeunesse du programme BeXL du CDFDH, elle donne un conseil: « J’encourage la jeunesse féminine à se lever pour la défense et la promotion des droits de l’homme en général et des femmes en particulier. Que la jeune fille s’attache à l’éducation afin de pouvoir acquérir les outils nécessaire à son épanouissement » conclut-elle.




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