Les Etats-Unis ne lâchent pas le régime togolais. Après avoir porté des réserves sur la transparence du scrutin du 22 février dernier et émis des doutes sur la vérité des urnes, le pays de l’Oncle Sam accable le pays de Faure Gnassingbé dans son nouveau rapport sur la situation des droits de l’Homme.
Publié le 11 mars 2020 sur le site du département américain aux affaires étrangères, un rapport de 23 pages indique que le gouvernement ou ses agents auraient commis des homicides arbitraires ou illégaux.
Ils étaient essentiellement question dans ce rapport :
- du meurtre du jeune mécanicien de 12 ans Issifou Moufidou en décembre 2018 par des membres de force de sécurité.
Les résultats des enquêtes interminables sur les crimes commis par les forces de l’ordre et de sécurité dont les résultats ne sont jamais communiqués
- de l’arrestation musclée des membres de la sécurité du président du PNP, Me Tikpi Salifou Atchadam à son domicile suivi de la confiscation de leurs téléphones portables sans autorisation légale à la recherche d’informations , fouille de la maison du président du PNP et de leur incarcération au SRI puis déferrement à la prison civile de Lomé
- de la modification de la loi » Bodjona » à l’assemblée dans le but de restreindre les droits de manifestation. Malgré le rappel à l’ordre par le Rapporteur spécial des droits de l’homme à l’ONU dans sa lettre adressée aux autorités togolaises en septembre 2019, rien n’est fait pour corriger le tir.
- des arrestations arbitraires, la surpopulation dans les prisons, restriction des visites aux prisonniers, la prise en charge alimentaire insuffisante, l’accès aux soins limité, la question des detenus politiques etc…..
- des règles démocratiques en matière d’interpellation des prétendus criminels pas très respectées, l’accès à un Avocat très limité ou pratiquement inexistant.
- des tueries arbitraires, la violation de la vie privée des citoyens, le non respect des droits de la femme, l’incapacité des autorités à poursuivre les responsables d’actes criminels , tortures, traitements inhumains et dégradants dans les prisons, au SCRIC ( Service Central de Rensei Renseignement et d’investigation Criminelle )…
Lire l’intégralité du rapport : https://www.state.gov/reports/2019-country-reports-on-human-rights-practices/togo/