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Pour le chef de l’État béninois Patrice Talon, c’est toujours utile de discuter de temps en temps avec son prédécesseur, Boni Yayi. « Cela apportera toujours un plus, il y a le droit d’ainesse et l’expérience », a-t-il déclaré. C’est donc la deuxième fois en moins d’un an qu’il reçoit en audience son ancien allié devenu son opposant.
Cette rencontre s’inscrit dans un cadre d’échanges et de contacts entre les anciens chefs d’État et l’actuel président en poste. L’ancien président béninois Soglo et les anciens présidents de l’Assemblée ont été également reçus il y a quelques jours.
« C’est utile ce genre d’échanges. J’ai rencontré il y a quelques jours le président Soglo, nous avons eu les mêmes échanges dans une ambiance très conviviale, très fraternelle. Nous avons échangé sur le coût de la vie, la cohésion sociale, l’insécurité, la paix politique et tout ce que ça comporte », a déclaré le président Talon devant les médias du service public après cette rencontre à huis clos.
Pour sa part, Boni Yayi a évoqué les sujets qui ont trait à la consolidation de la paix notamment la requête de l’opposition pour la libération des opposants Reckya Madougou et Joël Aivo, ainsi que le retour des exilés.
