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Cameroun : nouveau rebondissement dans l’affaire de la tiktokeuse de 18 ans  accusée d’outrage à la pudeur

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Christelle Atangana, alias Cynthia Fiangan, 18 ans, a plaidé non-coupable pour outrage à la pudeur, la semaine dernière devant le procureur du Tribunal de première Instance de Yaoundé.

La tiktokeuse camerounaise, Cynthia Fiangan, de son vrai nom Biloa Atangana Brigitte Christelle, était devant le procureur du Tribunal de première Instance de Yaoundé, la semaine dernière. La star des réseaux sociaux répondait aux accusations d’atteintes à la pudeur, prostitution qui sont portées contre elle. Au cours de sa première déposition, la jeune dame de 18 ans a plaidé non-coupable.

A l’entame de son procès, le ministère Public a remis un ensemble de pièces à la présidente de Tribunal dont le procès verbal de l’authentification des communications produite par  l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC), organe étatique chargé de sécuriser le cyberespace. Ces conversations portent le nom de Cyntcha Fiangan (surnom de la tiktokeuse) alors  qu’elle devrait, selon ses avocats, porter le nom Biloa Atangana Brigitte Christelle. Le ministère public a également remis les planches photographiques produites par le  Service Central  de Recherches Judiciaires. Malheureusement ces pièces ont été jugées non conformes par les avocats de la défense. L’affaire a été renvoyée au 21 septembre 2022 pour suite de débats.

Une tiktokeuse pas comme les autres

Ecrouée depuis près de deux mois, à la prison centrale de Yaoundé, la jeune fille âgée de 18 ans s’est révélée au grand public en publiant ses vidéos nues et ses ébats sexuels sur la toile. Voulant devenir influenceuse et tiktokeuse, cette dernière est accusée par la justice d' »outrage public aux mœurs », « outrage public à la pudeur » et « publications obscènes » entre autres.

Selon plusieurs avis, cette attitude de la jeune dame n’est que le reflet d’un écosystème moral et politique idéologiquement gouverné par le cynisme qui se remarque à travers la transgression fréquente des normes publiques. Celles-ci sont entre autres les détournements des deniers publics, la prolifération des clubs de sodomie, etc.

La jeune Christelle Atangana a donc naïvement cru pouvoir y trouver une place comme les prostituées de luxe, les proxénètes, les influenceuses du sexe et autres vendeuses de sexe qui avaient déjà pignon sur rue au Cameroun.

Essama Aloubou




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