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Centrafrique : vers une brouille diplomatique entre la France et la Russie

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Hier mercredi, la Russie a convoqué l’ambassadeur français à Moscou. Moscou a ainsi  protesté contre des propos de la cheffe de la diplomatie française au sujet de l’attaque qui a visé, la semaine dernière, un responsable russe en Centrafrique.

Les relations diplomatiques entre la France et la Russie ne sont pas au beau fixe. La semaine dernière, l’explosion d’un  colis piégé visant un responsable russe en Centrafrique  avait fait plusieurs blessés. Une attaque que le chef du groupe paramilitaire russe Wagner avait immédiatement imputé à la France. Répondant à cette accusation, la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, avait démenti ces accusations, dénonçant une propagande russe. « Cette information est fausse et c’est même un bon exemple de la propagande russe et de l’imagination fantaisiste qui caractérise parfois cette propagande », avait-elle déclaré à l’AFP.

Des propos qui n’ont pas été du gout de Moscou qui a convoqué l’ambassadeur de France en Russie. Moscou  » a signifié à l’ambassadeur français Pierre Lévy le caractère inadmissible de ces nouvelles accusations contre la Russie concernant la diffusion de propagande et des violences envers la population civile de Centrafrique de la part de supposées structures militaires russes privées », a indiqué la diplomatie russe. « Nous appelons les autorités françaises à s’abstenir d’adopter une approche néocoloniale dans leur travail dans la région, en disant aux partenaires africains avec qui ils doivent être amis et coopérer, ou en créant une hystérie anti-russe », a poursuivi la diplomatie russe.

Depuis quelques temps, la France dont la totalité des soldats a quitté le sol centrafricain, accuse régulièrement le groupe Wagner d’orchestrer des manipulations des opinions publiques contre la France dans plusieurs pays africains, notamment en Centrafrique, et de s’y livrer à de la prédation économique sous couvert de contrats de protection des gouvernements.

En visite officielle à Bangui, le secrétaire général adjoint de l’ONU aux opérations de la paix, Jean-Pierre a indiqué que « la République centrafricaine n’a surtout pas besoin de plus de violence, tous ces actes de violences vont à l’encontre des efforts que nous devrons faire pour renforcer la sécurité et améliorer le climat y compris le climat politique de ce pays ».

Essama Aloubou




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