Africa Top Success Ils font l'Afrique
Alors que les autorités russes attendent encore les résultats de l’enquête, après l’attentat contre le chef de la Maison russe, la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a déjà déclaré que Paris n’est pas impliqué dans l’attaque terroriste contre Dmitri Syty.
Vendredi dernier, l’ambassade de Russie en RCA a annoncé que Dmitri Syty, le chef de la Maison russe a été blessé dans l’explosion d’un colis envoyé anonymement. Le responsable russe avait été hospitalisé. Sa vie n’est pas menacée, a ajouté la mission diplomatique russe.
Aussitôt, la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a déclaré que Paris n’était pas impliqué dans l’attaque terroriste contre Dmitri Syty. Une réponse à l’accusation formulée par le chef du groupe paramilitaire russe qui a affirmé que la France soutient le terrorisme.
Ce jeu de passe d’armes montre clairement les tensions qui existent entre Paris et Moscou à Bangui. Même si Paris tente de montrer patte blanche, il demeure le premier suspect de cet attentat. Un jour avant l’attaque, le dernier contingent de soldats français avait quitté Bangui en partance pour la base militaire française de Libreville. La France quittait le pays à cause de la présence de plus en plus influente du groupe paramilitaire russe en Centrafrique.
Les Nations unies ont fustigé cet attentat contre le chef de la Maison russe en République centrafricaine (RCA), Dmitri Syty, et lui ont souhaité un prompt rétablissement, a déclaré ce vendredi lors d’une conférence de presse le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric.
« Nous lui souhaitons un prompt rétablissement. Nous n’avons pas été sollicités pour contribuer de quelque façon que ce soit à l’enquête. Il est évident que nous condamnons de telles attaques », a-t-il indiqué.
Pour sa part, Moscou s’attend à ce que des autorités compétentes de la République centrafricaine mènent une enquête rapide et qu’elles identifient les responsables de l’attentat, c’est ce qui ressort d’un communiqué publié vendredi par le ministère russe des Affaires étrangères.
Essama Aloubou
