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Officers from the paramilitary gendarme force enter the Libreville prison on January 19, 2009 where inmates took warders and female prisoners hostage, Gabon's Interior Minister Andre Mba Obame told AFP, adding that negotiations were underway. The central prison in Libreville, in the old Gros-Bouquet district, has separate sections for men and women. Built in 1956 for 300 prisoners, today it shelters between 1,000 and 1,500 inmates, according to various sources. AFPPHOTO Wils Yanick MANIENGUI (Photo by WILS YANICK MANIENGUI / AFP)

Plusieurs caciques sous Ali Bongo maltraités dans les prisons gabonaises

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Arrêtés dans la foulée du coup d’État du 30 août 2023, le sort de plusieurs responsables gabonais sous Ali Bongo devient préoccupant.

Plusieurs responsables gabonais sous le président Ali Bongo croupissent encore en prison. Arrêtés tous après le coup d’État qui a évincé l’ancien président Ali Bongo du pouvoir, ils se trouvent en détention dans des conditions qui violent tout cadre légal.

Parmi eux, Vincent de Paul Massassa ministre du pétrole d’Ali Bongo. Capturé deux jours après le coup d’État, Vincent de Paul Massassa a été conduit à la Direction Générale des Contres Ingérences et de la Sécurité Militaire (DGCISM), communément appelée B2, dans le cadre d’une enquête ouverte sur sa gestion du pétrole du Gabon. La seule fois où ses proches l’ont revu, c’est lorsqu’ils est revenu chez lui accompagné d’agents des renseignements militaires pour perquisitionner son domicile. Lors de la passation de service le 15 septembre 2023, un agent des renseignements militaires aurait demandé à sa famille d’apporter un costume-cravate. « On l’a vu à la télévision comme tout le monde (…) à l’écran, il était faible », déclare sa fille.

À ce jour, Vincent de Paul Massassa n’a jamais pu recevoir de visites ni même été en contact avec son avocat. Malgré les autorisations obtenues par la famille de la part de la justice, l’accès à la prison centrale de Libreville leur a été systématiquement refusé, apprend-on. Plusieurs témoins affirment que l’ancien Ministre avait des traces de sévices  après son arrestation.

Depuis son arrestation en octobre dernier, Sylvia Bongo Ondimba, l’épouse de l’ancien président Ali Bongo et son fils, Noureddin Bongo Valentin, ont été victimes  de sévices inhumains et dégradants au Gabon. Les récentes déclarations de leur avocat, François Zimeray, révèlent des actes inhumains perpétrés sur ses clients. François Zimeray, indique que Sylvia aurait été contrainte à des douches forcées à l’eau glacée dans le but de la contraindre à signer des documents, tandis que Noureddin aurait subi des actes de torture, y compris des électrochocs au Taser et des passages à tabac.

Essama Aloubou




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