Au Congo, le Parti congolais du travail (PCT) du président Denis Sassou Nguesso a remporté 111 sièges sur les 151 de l’Assemblée nationale, à l’issue du second tour des élections législatives.
Le Parti congolais du travail (PCT) du président Denis Sassou N’guesso a remporté 111 sièges sur les 151 de l’Assemblée nationale du Congo, à l’issue des deux tours des élections législatives. Les opposants n’ont pas pu atteindre la barre de dix élus, selon les résultats publiés mardi soir par le ministre en charge des élections Guy-Georges Mbaka, selon la presse locale.
Surnommé “ l’empereur” ou « l’éléphant », lorsque Dénis Sassous NGuesso arrivait au pouvoir pour la première fois en 1979, c’était la France de Valéry Giscard d’Estaing, la Russie de Brejnev, les Etats-Unis de Carter. Sa gestion du pouvoir sera stoppée par une brève parenthèse démocratique en 1990 avec l’avènement au pouvoir de l’opposant Pascal Lissouba qu’il va renverser plus tard par un coup d’Etat.
Comme un vrai assoiffé du pouvoir, Denis Sassou Nguesso réforme la constitution, ce qui lui permet de briguer la présidentielle jusqu’en 2031. En termes de longévité au pouvoir, Denis Sassou Nguesso est en compétition avec d’autres chefs d’Etat africains comme le Camerounais Paul Biya, déjà 40 ans aux manettes, et l’Équato-Guinéen Teodoro Obiang, 41 ans de pouvoir.