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Finances: Ecobank procède au rajeunissement de ses effectifs

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Le grand ménage se poursuit chez Ecobank Transnational Incorporated (ETI). La banque panafricaine qui mène en silence une opération de restructuration de ses équipes depuis 2 ans, poursuit sur sa lancée. Fort de son redressement financier, le board de l’entreprise internationale veut aller plus loin. Objectif: une réduction drastique des charges d’exploitation.

Dans le carnet des premiers responsable d’ETI: le redimensionnement des effectifs, la clôture des agences peu productives et la rationalisation des équipements. Il faut continuer par serrer la ceinture. En première ligne, Ecobank Nigeria. Son directeur général, Charles Kié, avait pris les devants sur les autres filiales que compte la multinationale à travers l’Afrique. Pour un résultat probant.A la publication de ses états financiers arrêtés au 31 décembre 2017, en date du 30 avril 2018, la filiale nigériane d’ETI affiche un résultat net (en naira)3.5 fois supérieur à celui de l’exercice précédent. Le coefficient d’exploitation, lui, a connu une réduction de plus 10 points en un an (à 51%).

La panafricaine veut alors étendre cette stratégie (nécessaire) à d’autres pays où elle opère. Mais il ne s’agit pas que de réduire les effectifs ou de se séparer de biens immobiliers. La banque veut rajeunir ses équipes ! A cet effet, on apprend, de source médiatique, qu’un programme de recrutement de 400 diplômés de grandes écoles est en cours. Ceci depuis le mois de Février.

En procédant à l’appel des jeunes talents, ETI fait le pari des potentialités que pourrait représenter la jeunesse du continent pour ses activités. Aussi, miser sur la jeunesse en ces temps de crise, c’est miser sur des profils dynamiques et ouverts sur le monde. « La posture d’Ecobankest d’être ouvert aux profils juniors. Tout le monde aura sa chance mais évidemment, les candidats doivent être issus de formation techniques et faire montre d’une bonne connaissance des nouvelles technologies en plus du marché financier africain », commente un journaliste économique.

« Ecobank y gagnera en dynamisme au sein de ses équipes. De même, les jeunes apporteront un regard extérieur et neuf.Du sang neuf assure une remise en question permanente de ses propres activités. Mais, recruter des jeunes diplômés, c’est également une opération de communication vis-à-vis des clients et partenaires en s’offrant une image d’entreprise dynamique et ouverte. Un comportement qui s’avère payant dans bien des cas », poursuit notre journaliste.

Dans sa quête d’une amélioration de sa gouvernance, Ecobank ne perd pas de vue sonretard sur l’évolution numérique de la banque.Et en cela, le rajeunissement de ses effectifs pourrait lui permettre de rattraper ce gap. L’entreprise qui se rêve en banque digitale s’est fixé l’objectif d’atteindre 100 millions de clients à la fin de 2020.

Après une perte de 205 millions de dollars en 2016, Ecobank a dégagé un bénéfice net de 229 millions en 2017, sa meilleure performance depuis 2014. Le ratio coûts/revenus a reculé à 61,8%, son plus bas niveau depuis sept ans.




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