Selon les autorités, la voie ferrée a été arrachée dans ce pays le 26 décembre dernier après une forte pluie. Une situation qui bloque le flux des marchandises dans le pays.
Si rien n’est fait le gabonais vont mourir de faim dans les prochains jours. Depuis quelques jours, les fortes pluies et le récent séisme de magnitude 4,8 ont arraché la voie ferrée sur une très longue distance. La nuit de l’incident, un train de transport de minerai de manganèse s’est retrouvé piégé dans la boue avant de dérailler.
Les autorités du pays craignent des conséquences économiques que pourrait engendrer cette situation. La voie traverse cinq des neuf provinces du pays. Si rien n’est fait, des pénuries de carburant et une flambée des prix des produits de première nécessité pourraient survenir dans le pays. « Actuellement, tous les trains sont bloqués. Le manganèse, le bois, les produits pétroliers et vivriers ne circulent plus », apprend-on.
Lors d’une conférence de presse, Christian Magni, le directeur général de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), a affirmé que les autorités envisagent de faire transiter les marchandises et les passagers par la route. Les autorités ont mis sur pied un comité de crise et les ingénieurs et techniciens sont à pied d’œuvre pour régulariser la situation.
Essama Aloubou