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Comme pour commémorer le 04 juin, une journée mémorable pour le peuple ghanéen, l’ancien président Jerry Rawlings a fait une demande des plus surprenantes. L’ancien président a appelé à réexaminer la constitution qui gère le pays. L’appel a été lancé le mardi dernier à Nungua, région du Greater Accra, lors de la cérémonie marquant le 40e anniversaire du soulèvement du 04 juin.
Pour l’ancien président, un réexamen urgent de la Constitution s’avère être une nécessité. Cette réforme devrait favoriser la suppression des clauses qui, protègent les acteurs politiques de haut niveau, les encouragent à abuser de leurs fonctions et à tirer profit de leurs positions.
Les clauses problématiques telles que les dispositions transitoires et les clauses d’indemnisation devaient être réexaminées afin de garantir l’égalité de tous devant la loi, afin d’encourager la transparence, la responsabilité et une gouvernance responsable a mentionné l’ancien président tel que relayé par Koaci. Il y aurait de nombreuses clauses constitutionnelles qui ne servent pas, jusqu’alors, les intérêts du pays.
« La constitution de la IVe République a été votée par nous, pour nous et pour nous servir, et à la lumière des 25 années, il existe un besoin sans réserve de réformer ou de réécrire notre constitution actuelle ».
Jerry Rawlings a exhorté les ghanéens à se souvenir de la discipline qui a caractérisé le 04 juin et à la traduire partout où besoin sera.
