incarcérés depuis plusieurs mois, quatre opposant guinéens notamment de hauts cadres de l’UFDG de Cellou Dalein Diallo bénéficieront, ce samedi 17 juillet, d’une liberté provisoire surveillée. Une liberté qui leur permettra de se faire soigner, selon un communiqué de l’administration pénitentiaire guinéenne lu sur les médias d’Etat guinéens.
Arrêtés en novembre 2020, quelques semaines après l’élection présidentielle contestée par l’opposition et une partie de la société civile, ces quatre responsables majeurs du principal parti d’opposition bénéficient d’une liberté conditionnelle.
La principale condition consiste à ne pas quitter la capitale, Conakry, sans autorisation préalable de l’administration pénitentiaire.
Ils étaient tous hospitalisés pour des problèmes de santé divers depuis plusieurs semaines, dans un hôpital de la capitale guinéenne. Ils rejoindront normalement leurs domiciles respectifs ce samedi.
Ibrahima Chérif Bah, Abdoulaye Bah, Cellou Baldé et Ousmane Gaoual Diallo étaient poursuivis pour, entre autres, «trouble à l’Etat par la dévastation et le pillage, atteinte aux institutions de la République, participation à un mouvement insurrectionnel, diffusion et la mise à disposition d’autrui de données de nature à troubler l’ordre public », des charges que leur défense qualifie de fallacieuses et ne relevant que de l’imaginaire. Pour le moment, la date de leur procès n’est pas connue.
Restent toujours en prison l’opposant Etienne Soropogui et plusieurs centaines de militants, selon l’opposition.
Avec RFI