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IFAN: quelle politique culturelle pour le Sénégal ?

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(APS)-L’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) de Dakar a entamé, mercredi, une série de séminaires qui aborderont jusqu’en mai prochain des thématiques portant sur les politiques culturelles du Sénégal, a constaté l’APS.
Il s’agit « d’écrire l’histoire des pratiques et des politiques culturelles du Sénégal à travers la réalisation d’un compendium et de réduire l’écart entre la diversité – sans cesse croissante – d’acteurs et d’instruments pour la planification de la culture et l’absence d’analyse scientifique sur leur évolution et leur potentiel », écrit l’IFAN dans une note de présentation du projet.
Selon les organisateurs, ce programme « dresse un bilan des mécanismes de l’action culturelle entre la rationalité des politiques publiques et la contrainte des mutations sociales (et) consiste à donner sens au pedigree des pratiques et politiques de la culture du point de vue des transferts culturels, des représentations sociales et de l’histoire intellectuelle ».
Les séances de ce programme vont se dérouler les « premiers et troisièmes Mercredi du mois, jusqu’au 18 mai ».

Plusieurs personnalités du monde culturel dont les écrivains Abdoulaye Elimane Kane et Aminata Sow Fall animeront des échanges au cours de ce programme.

Le Docteur El Hadji Malick Ndiaye, chercheur-historien de l’art à Université Cheikh Anta Diop (UCAD) et de l’IFAN qui coordonne ces séances, a expliqué que « la réalisation d’un compendium (à travers ce projet) donne un visage aux dynamiques d’invention et d’innovation dans le secteur culturel ».
« Ce projet établit une continuité entre recherche fondamentale et recherche appliquée par le biais de la recherche partenariale. Il favorise une connaissance interprofessionnelle à travers une jonction entre les mondes de la recherche, les institutions publiques et privées, les acteurs et les professionnels », a expliqué Dr Ndiaye.
Selon le chercheur, « c’est dans ce sens qu’il est un projet collaboratif qui préconise une posture expérimentale et interactive et ces contacts entre professionnels qui font de la pratique et chercheurs qui pensent que les faits culturels et sociaux permettent aux institutions de maîtriser leur histoire et de situer leur propre rationalité par rapport à l’action culturelle ».



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