Plusieurs membres de l’armée et de la police gambienne, le directeur des opérations de l’Agence de lutte contre la drogue ainsi que des personnalités clés du régime de l’ancien chef d’Etat gambien Yahya Jammeh ont été suspendus par le gouvernement.
Conformément à l’une des recommandations de la Commission réconciliation et vérité qui a effectué des enquêtes sur les crimes de l’ère Yahya Jammeh, des employés considérés comme complices ont été suspendus.
Pour l’avocat et activiste Reed Brody, cette décision constitue un « premier pas tangible » de la part du gouvernement qui vient d’afficher sa volonté de faire justice pour les 250 personnes qui ont perdu la vie par la faute de l’État et de ses agents.
Pour l’heure, le sort de Yahya Jammeh reste quelque peu incertain. L’ancien dictateur est toujours en exil en Guinée équatoriale. L’avocat Reed Brody exhorte la Gambie à mettre en place un tribunal spécial pour juger l’ex-président et à demander le soutien des pays voisins comme le Ghana, également victime des atrocités de Jammeh.