Ce n’est pas une nouvelle qui pourra le faire sourire. Yahya Jammeh a été interdit lundi par les Etats-Unis d’entrée sur leur territoire. Une mesure américaine qui intervient suite aux soupçons de corruption qui pèsent sur l’ancien Président de la Gambie pendant ses 22 ans de pouvoir.
Yahya Jammeh, « persona non grata » aux Etats-Unis. Le territoire américain est désormais interdit à l’ancien homme fort de la Gambie. Si la mesure concerne l’ancien président, elle est également valable pour son épouse Zineb Yahya Jammeh, et ses enfants, Mariam Jammeh et Muhammad Yahya Jammeh.
Les autorités américaines ont en effet, placé ces noms sur leur liste noire des « dirigeants étrangers présumés impliqués dans des faits de corruption à grande échelle ou dans de graves violations des droits humains, selon un communiqué du département d’Etat américain », rapporte la BBC.
Une décision de plus de la part de la grande puissance mondiale qui vient une fois de plus au moment où l’administration Trump indique « être aux côtés du gouvernement de Gambie, de son peuple et de sa société civile, en vue de soutenir la transition démocratique ».
Depuis son départ du pouvoir en fin 2016, Yahya Jammeh vit en exil en Guinée Equatoriale. Ceci après 22 ans de regne sans partage à la tête de son pays. Aujourd’hui, son successeur Adama Barrow qui a remporté la présidentielle de fin 2016 veut à tout prix lutter contre la corruption et faire redécoller le pays.
Déja en mai dernier, les autorités en place avaient décidé de mettre en vente les biens de l’ancien président pour réduire la dette publique. Cette décision concernait une de ses flottes composée de trois avions et une dizaines voitures de luxe dont des Rolls-Royce.