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Gambie: Yahya Jammeh encore et toujours dans la tourmente

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L’ancien président gambien, Yahya Jammeh, n’est pas arrivé au bout de ses peines. Après la saisie de tous ses avoirs, l’exil et autres, l’ex-président se retrouve avec une autre accusation et pas des moindres. Yahya Jammeh est accusé de violences sexuelles par Human Rights Watch.

L’ancien président est soupçonné d’avoir mis en place un véritable système pour abuser de jeunes femmes, durant ces 22 ans de règne rapporte RFI. Le dossier détenu par l’ONG serait lourd tant en témoignages. Yahya Jammeh n’aurait pas fait de retenu sur les moyens pour épater ses victimes. C’est le cas de Toufah Jallow, miss Gambie 2014.

Le président multiplie les cadeaux, prépare le terrain pour arriver à ses fins, selon le témoignage de la jeune femme : « À ce moment-là, il m’a demandé s’il pouvait m’épouser, raconte Toufah Jallow. J’étais très naïve. Je pensais que je pouvais refuser son offre et continuer mes études. Donc, j’ai dit non. Yahya Jammeh m’a invitée au palais, encore une fois. J’ai alors commencé à pleurer, à le supplier et à m’excuser, mais cela ne lui a rien fait. Il a frotté son sexe sur ma figure et il m’a forcée à me baisser. J’ai essayé de me débattre et il m’a injecté alors une seringue. Il m’a sodomisée et il m’a dit des choses pour que je regrette de l’avoir rejeté, de lui avoir dit non dès le départ », rapporte RFI.

Elles seraient nombreuses à avoir subi ces traitements de la part de l’ancien président ayant la peur de témoigner, ceci avec la culture du silence qui est faite autour du sujet.

Pour Human Rights Watch, comme le rapporte notre source, Yahya Jammeh aurait mis en place tout un service de protocole bien huilé. « Yahya Jammeh avait tout un système, presque un harem, des femmes qui travaillaient au palais présidentiel, mais dont le vrai boulot, c’était de coucher avec lui. Il allait par exemple à des réunions, à des meetings publics, et il disait à ses collaborateurs : «Je veux celle-là», a expliqué Reed Brody, conseiller juridique à HRW.

Les conclusions de la Commission vérité et réconciliation, qui achève sa cinquième session d’auditions, sont vivement attendus.




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