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Mali : dissolution de l’Appel du 20 février, un opposant dénonce une « dictature rampante »

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L’opposant Ismaël Sacko, président du Parti social-démocrate africain (PSDA) et membre de la « Coordination des organisations de l’Appel du 20 février 2023 pour sauver le Mali », réagit à la dissolution par les autorités de transition de cette plateforme qui réclame l’organisation d’élections et un retour à l’ordre constitutionnel dans ce pays.

Ismaël Sacko, président du Parti social-démocrate africain (PSDA) et membre de cette plateforme, fustige cette nouvelle restriction des libertés.

 « Mais c’est plus facile pour eux de bâillonner la dissidence, d’aller vers la pensée unique et de ne pas donner libre expression à ceux qui pensent autrement qu’eux : donc dissoudre tant la Synergie et ensuite l’Appel du 20 février. C’était dans la chronologie des faits. La junte continue à être dans la répression, dans le bâillonnement de la population« .

« Nous n’avons pas été surpris par cette énième dissolution, parce que la junte, illégale, illégitime, dirigée par le Colonel Assimi Goïta, dont le mandat a pris fin le 26 mars 2024, est incapable de s’atteler aux priorités des Maliens », juge le patron du PSDA.

Alors que Bamako justifiait la mesure par la tenue d’un dialogue inter-Maliens, les partis politiques et associations avaient exprimé leur stupéfaction, la jugeant brutale, illégale et issue d’une « dictature rampante ».




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