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Les parlementaires ont effectué l’examen d’une loi en vue de l’installation d’un futur bureau du procureur dans le cadre d’une cour de justice hybride entre la Gambie et la Cédéao. Cette démarche s’inscrit dans le processus de la création d’une Cour internationale pour juger des crimes commis sous l’ère Yahya Jammeh.
Il est reproché à l’ancien dictateur, qui a dirigé le pays de 1994 à 2017, d’avoir commis de multiples crimes pendant qu’il était encore au pouvoir. Depuis le 29 février, un comité d’experts a entamé des travaux pour la mise en place de ce futur tribunal devant lequel celui qui vit en exil en Guinée Équatoriale devra répondre.
Le gouvernement gambien est de plus en plus déterminé à poursuivre l’ancien président gambien ainsi que 69 de ses complices conformément à l’une des recommandations de la Commission vérité et justice créée pour entendre les victimes.
Les crimes de l’ère Yahya Jammeh concernent des assassinats, des actes de tortures, des disparitions forcées, des viols.
Selon Banjul, il faudra 43 millions de dollars américains pour mettre en place ce double mécanisme et financer les enquêtes.
L’autre difficulté concerne l’extradition de Yahya Jammeh qui a été accueilli et est protégé jusqu’ici par Teodoro Obiang Nguema.
