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Réagissant au putsch ayant renversé le président gabonais Ali Bongo, le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, a estimé jeudi qu’un « vote truqué » pouvait être assimilé à un « coup d’État institutionnel » civil.
Pour ce dernier, le coup d’Etat militaire au Gabon ne pouvait être comparé à la crise au Niger.
Josep Borrell soutient que les officiers étaient intervenus après que le président évincé Ali Bongo eu remporté une élection « inéquitable ».
« Naturellement, les coups d’État militaires ne sont pas une solution, mais nous ne devons pas oublier qu’au Gabon, des élections entachées d’irrégularités ont eu lieu », a déclaré le patron de la politique étrangère de l’UE.
A noter que M. Borrell s’exprimait juste avant une réunion des ministres des affaires étrangères de l’UE. Une rencontre au cours de laquelle ils devaient discuter de la manière d’aider le groupe régional de l’Afrique de l’Ouest, la CEDEAO, à gérer le coup d’État militaire du 26 juillet au Niger.
