Reversé par un coup d’Etat, Ibrahim Boubacar Keita alias IBK devrait être libéré et reconduit à son domicile. « Et s’il souhaite voyager pour des soins, il n’y a pas de problème », ont rassuré les militaires du CNSP.
Quant à l’ancien Premier ministre Boubou Cissé, arrêté en même temps que le président Keïta et détenu dans le camp militaire de Kati, dans la banlieue de la capitale, « nous avons obtenu de la junte qu’elle accepte qu’il soit dans une résidence sécurisée à Bamako », a ajouté une source au sein de la délégation ouest-africaine à Bamako.
Élu en 2013 et réélu en 2018, le président Keïta était fortement contesté dans la rue, à l’appel d’un mouvement d’opposition hétéroclite qui réclamait sa démission.
Dénoncé par la communauté internationale, le coup d’Etat militaire n’a suscité aucune opposition notable à Bamako.
Les Maliens ont repris leurs activités dès le lendemain du putsch et la télévision nationale, l’ORTM, poursuit ses programmes.