Malgré les différentes actions menées sur le terrain par les ONG et autres organismes, les albinos sont toujours victimes de rituels et sacrifices. le célèbre chanteur Salif Keïta est revenu amplement sur son combat contre les violences faites aux albinos lors de ses deux concerts parisiens.
« L’homme blanc de peau et noir de sang » comme il aime le dire, est revenu sur les exactions contre les albinos dans certains pays d’Afrique, notamment dans certaines régions du Mali.
Les campagnes et actions des Ongs n’ont pas vraiment fait évoluer les mentalités.
« A chaque élection, pour des questions de superstition, les sacrifices humains reprennent : les albinos sont arrachés à leur maman et assassinés. En novembre, j’ai chanté à Fana, une grosse ville du Mali, à la mémoire d’une petite fille de 5 ans enlevée chez elle, dans son lit, juste avant la présidentielle. On l’a retrouvée décapitée, la tête posée à côté de son corps », a déclaré l’artiste, comme rapporté par Abamako.
Les sacrifices seraient commandités par les gens riches et les hommes politiques, les premiers à avoir recours aux sacrifices. Une situation face à laquelle le gouvernement ne fait pas grand-chose, déplore le chanteur.
Toutefois, Salif Keïta entend poursuivre sa mission à travers sa fondation. Une mission qui a pour objectif d’améliorer les conditions de vie des enfants albinos au Mali et en Guinée.