Au Maroc, plusieurs voix s’élèvent contre la loi pénalisant l’avortement. Le 25 juin dernier, un groupe de manifestants s’était présenté devant le Parlement à Rabat pour demander une refonte de la loi sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG).
Pour ces derniers, renseigne Afriquelalibre, cette loi favorise plus les avortements clandestins et les abandons d’enfants.
« 200.000 avortements clandestins par an », « 26 bébés abandonnés par jour », pouvaient-on lire sur les différentes banderoles et affiches déployées.
Des poupées portant l’inscription « Article 453 », ont été étalées devant le parlement en référence à l’article de loi qui punit l’interruption volontaire de grossesse.
En effet, la loi punit l’interruption volontaire de grossesse (IVG) de six mois à cinq ans de prison à moins que la santé de la mère soit menacée.
Pour les manifestants qui estiment que plus de 600 à 800 avortement sont pratiqués par jour et ceci dans des conditions peu orthodoxes, il urge de revoir cette loi.
« L’article 453 est discriminatoire et ne prend pas en compte celles qui font des grossesses non désirées. Il est temps de le supprimer pour que ces femmes n’aient plus recours à l’avortement clandestin », a déclaré Laila Majdouli, une militante de longue date pour les droits des femmes, rapporte notre source.