Un nouveau vent d’incertitude souffle sur la Mozambique. Le vieux Afonso Dhlakama, ne participera plus au processus de paix enclenché avec le gouvernement.
Après avoir passé sa vie à fomenter et à déjouer des attaques, l’homme, la soixantaine, a quitté est décédé jeudi dernier. L’artisan de la transition démocratique a succombé suite à une crise cardiaque.
Durant 39 ans, Afonso Dhlakama a dirigé la Renamo, qui a combattu, jusqu’à la fin de la guerre civile en 1992, le Front de libération du Mozambique (Frelimo, au pouvoir) avant de devenir un parti d’opposition.
« C’est une mauvaise période pour nous, et encore plus pour moi », a réagi le président Filipe Nyusi au micro de nos confrère de la télévision d’État TVM.
Ces derniers mois, il pilotait des négociations de paix plus qu’essentielles pour l’avenir du Mozambique. Vingt-six ans après la fin d’une sanglante guerre civile, des questions non résolues continuent de hanter ce pays d’Afrique australe.