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La scène politique en Zambie est marquée par des tensions croissantes alors que dix-sept députés de l’opposition ont été suspendus du Parlement pour une durée de 30 jours. Cette suspension fait suite à une perturbation de la session de la Chambre la semaine dernière, où les législateurs ont refusé de quitter la plénière après avoir accusé le président de leur avoir refusé la possibilité de s’exprimer.
La présidente du Parlement, Nelly Mutti, a qualifié le comportement des députés de « non parlementaire » et de « violation du décorum et de l’intégrité de la Chambre » en les suspendant mardi. Elle a insisté sur le fait que l’anarchie ne devait pas être confondue avec la liberté d’expression et que défier le Président équivalait à une attaque contre la démocratie constitutionnelle de la Zambie.
Parmi les députés suspendus se trouvait le chef de l’opposition au Parlement, Brian Mundubile. Les députés de l’opposition affirment que le parti au pouvoir tente de faire pression pour des changements constitutionnels en leur absence. Certains membres de l’opposition auraient même déposé une pétition demandant la destitution du Président, l’accusant de mauvaise gestion présumée des affaires parlementaires.
Cette suspension des députés de l’opposition aggrave les tensions politiques en Zambie, mettant en lumière les profondes divergences entre les partis au pouvoir et l’opposition. La situation reste tendue, et il est essentiel de surveiller de près les développements futurs pour évaluer l’impact de ces événements sur la stabilité politique du pays.
