Dans un communiqué signé ce 10 juin, par Rodolph Héritier Bonheur Doneng Wanzoumon, le ministre centrafricain, de la promotion de la jeunesse, des sports et de l’Éducation civique , l’on apprend que Célestin Yanindji, le président de la Fédération Centrafricaine de Football et ses vice-présidents sont interdits de représenter la République centrafricaine dans les activités sportives sur le plan national et international sous peine de poursuites judiciaires.
Selon le même document, la suspension de Célestin Yanindji, de ses trois vice-présidents ainsi que du secrétaire général de l’instance dure six mois. Le ministre justifie cette sanction par les motifs d’outrage à l’équipe nationale A les Fauves, refus d’informer et de solliciter l’autorisation officielle de sortie de la sélection lors d’une journée FIFA, et ce sans l’autorisation préalable du gouvernement. Ce manquement a engendré des complications diplomatiques et politiques.
Si cette décision est un couperet sur la tête du président de la Fédération centrafricaine de football, elle serait une aubaine pour l’ancien manager des Lions indomptable. Nommé en février dernier à la tête des Fauves, Rigobert Song n’a toujours pas dirigé un seul match avec la sélection centrafricaine. Bien que son contrat ait été signé avec le ministère, la Fédération n’a jamais validé sa nomination. Depuis, l’ancien capitaine des Lions Indomptables du Cameroun est en attente.
Pour justifier le refus de valider la nomination de Rigobert Song, Célestin Yanindji, président de la FCF avait indiqué qu’il n’a pas été consulté avant la décision.
Essama Aloubou