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19 août 2017 – 19 août 2019, il y a deux ans déjà que les togolais, du nord au sud en passant par la diaspora ont soulevé le régime de Faure Gnassingbé, pour réclamer entre autres, le retour à la constitution de 1992 et le vote de la diaspora. Deux années passées, qu’est ce que la gigantesque manifestation lancée par le leader du PNP –suivie d’une vague de contestation–, a apporté au Togo et aux Togolais ?
Reçu lundi par nos confrères de la radio Nana FM, le Professeur Kuakuvi Magloire a fait une lecture des changements apportés par le parti de Tikpi Atchadam au sein de classe politique togolaise.
Selon l’universitaire, le parti à l’emblème du cheval a perturbé le sommeil du régime RPT-UNIR.
« Le pouvoir était tranquille et paisible en pensant qu’il avait gagné la partie, qu’il maîtrisait tout, voilà qu’émerge brusquement un parti politique qui change la donne… Mais le mal est déjà arrivé. Maintenant il faut tout faire pour le contenir, mais on ne peut pas dire que la quête légitime des libertés de parole et des libertés d’action dans un pays doit être considérée comme un mal », a-t-il indiqué.
« Nous l’avons vu avec les élections des conseils municipaux. Tous les candidats ont démontré à suffisance qu’après 59 ans d’indépendance, beaucoup de travail restent à faire dans le pays. Et pour le faire, si le parti unique n’a pas pu le faire, il faut nécessairement le multipartisme », a conclu le philosophe.
