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Le parti national panafricain (PNP) veut de nouveau tenter de « faire tomber le régime » pour ensuite instaurer « une transition politique sans Faure Gnassingbé ». Se prononçant le weekend écoulé sur la situation sociopolitique togolaise, la présidentielle du 22 février principalement, le PNP a réfuté les résultats proclamés par la CENI.
Selon le parti à l’emblème au cheval, la dernière élection qu’a connu le Togo est la plus frauduleuse de toutes celles organisées depuis 1998.
Contrairement aux résultats annoncés par la CENI, la formation politique de Tikpi Atchadam affirme que c’est le président des Forces Démocratiques, Agbéyomé Kodjo qui est le vainqueur du scrutin.
« Le véritable gagnant de l’élection est le candidat placé en 2ème position », a indiqué le PNP.
» Par quelle prédisposition ou particularité culturelle, psychosociologique ou sociopolitique les Togolais voteraient-ils toujours pour leurs bourreaux ? « s’interroge le PNP qui ajoute : « Le refus du pouvoir de publier les résultats bureau par bureau est la preuve inattaquable qu’encore une fois et comme depuis toujours, Faure Gnassingbé n’a pas gagné l’élection du 22 février » .
Le parti instigateur du soulèvement populaire du 19 août 2017, estime que le moment est venu pour que les résolutions de son mémorandum de novembre 2019 soient mises en application.
Ainsi, il lance un appel aux partis politiques togolais et à la population pour un maillage couvrant toute l’étendue du territoire togolais
Ceci, dit-il, dans l’ultime but de faire tomber le pouvoir actuel et instaurer une transition politique sans le Chef de l’Etat actuel, Faure Gnassingbé.
