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Malian soldiers from the 512th Motorised Infantry company complete their training by U.S. Special Forces, top, in the desert near Timbuktu in Mali, Thursday, March 18, 2004. The training is part of the U.S. Pan-Sahel Initiative which aims to secure the Sahel region from being used by terrorists. (AP Photo/Ben Curtis)

Togo : face à la menace terroriste, des populations fuient les Savanes

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Théâtre d’incursions jihadistes ces derniers mois, la psychose s’installe dans la région des Savanes, nord du Togo. Une situation délétère qui provoque des déplacements des populations.

Plusieurs sources ont notamment fait état d’une dizaine de morts, il y a quelques jours, dans une attaque contre deux villages du Kpendjal, près de la frontière avec le Bénin.

Mais il y a une chose à relever : les autorités togolaises ne communiquent plus sur les attaques ni sur leurs bilans, pour l’instant.

Les autorités togolaises disent avoir pris la mesure du problème sécuritaire depuis longtemps et agir pour éviter que les assaillants s’installent sur le territoire togolais.

Un conseiller municipal de la zone reconnaît les efforts déployés par le gouvernement, mais il lance un cri d’alarme face à la situation sécuritaire dans les Savanes.

« Le gouvernement est présent, les forces de l’ordre et de sécurité se battent. Elles-mêmes subissent des pertes, mais le résultat escompté n’est pas là et la peur s’empare de toutes les populations des Savanes. On pense qu’il faut tirer la sonnette d’alarme pour que non seulement le gouvernement, mais aussi des bonnes volontés puissent nous venir en aide », confie-t-il.

« J’ai vu des personnes qui se déplaçaient, des familles, des enfants dans une situation pas possible. Je me suis dit qu’en tant qu’artiste, il fallait que je fasse en quelque sorte un témoignage pour que les gens puissent savoir réellement ce que ça fait de passer de la paix au terrorisme. »

Le conseiller municipal s’alarme aussi des déplacements de populations, et de leurs conséquences sur les activités agricoles.

« On se demande quand ça va finir, pour que ces populations puissent rentrer chez elles et mener une vie normale », conclut-il.




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